Si j'avais écouté mon intuition après mon bac, j'aurais étudié la psychologie ou suivi des cours de danse à New-York. Inconsciemment persuadée que les autres savaient mieux que moi, je m’inscris à l’université de droit de Metz.
Les sept années de droit & jobs étudiants se suivent sans que je ne prenne le temps de penser à l’après.
En 2011, je débute ma carrière d’avocate fiscaliste dans l’un des plus grands cabinets d’avocats à la Défense.
Du haut du 27ème étage de la plus grande tour de la Défense, je prends de la hauteur. Jolie trajectoire pour l’étudiante éligible à la bourse sur critères sociaux - dernier échelon.
J’y apprends l’organisation, la rigueur & rencontre des personnes incroyables. Derrière cette réussite apparente, mon ressenti est tout autre, sans pouvoir exprimer pourquoi. Un besoin d’introspection se fait sentir.
Je profite de ma liberté de cadre au forfait pour m’échapper du bureau lors des saisons fiscales du printemps pour sentir l’air sur ma peau, écouter de la musique, marcher & contempler les quelques fleurs en pots d’un cabinet médical. Je ne comprends pas pourquoi je pleure, j’ai tout pour être heureuse.
Je me souviens quitter le bureau en plein hiver & ressentir de l’anxiété face aux pauses « café-clope » de 20 heures, dans la pénombre de la Défense. Cela me renvoie à la mort, celle que je ressens certainement intérieurement.
Mon intuition me dit que si je reste quelques années de plus, je finirai par m’éteindre.
Mes sens ont été mes premiers guides vers mon « Higher ».
Je quitte le cabinet d’avocats pour les RH internationales d’un groupe & m’offrir un luxe : celui d’avoir plus de temps.
Tout devrait bien se passer ici encore : un N+2 exceptionnel, l’autonomie & les avantages sociaux… mais je me sens de nouveau figée intérieurement, assise face à mon écran.
La moquette couleur vert pomme me donne la nausée.
J’ai besoin d’air mais les fenêtres ne s’ouvrent pas.
Je profite des pauses déjeuners pour être seule, sentir le soleil, lire, écouter des podcasts & prendre des séances de coaching.
Pendant mon temps libre, j’investis sur moi. L’équivalent d’un apport pour un appartement à Paris, que je n’ai donc pas acheté. La danse me (re)connecte à mon besoin de mouvement, les thérapies & le coaching à ma sensibilité.
Toujours salariée, je créé mon entreprise et deviens formatrice en fiscalité. Je réussis des auditions pour devenir coach de cycling & reprends une formation pour devenir coach professionnel.
Ces expériences ravivent mon élan de vie, mon besoin de mouvement, de création & d’autonomie.
Je prends alors conscience qu’il n’y a pas de bon moment pour quitter ce “confort” & décide que c’est le bon moment pour moi.
En décembre 2018, je quitte le salariat. Je sens que je ne suis pas la mère que je souhaite être, bien que je n’aie pas encore d’enfant.
Je prends le temps d’infuser ce que j’ai intégré.
Je fonde Ici & Higher à l’image de qui je suis : intellectuelle & artiste.
Je crée des accompagnements avec un cadre, une structure tout en gardant l’émotionnel & le ressenti au coeur de l’expérience.
Des actions concrètes au service de l’imaginaire, un espace pour que vous puissiez être qui vous êtes : tout & son apparent contraire.
Lier la joie & le sérieux
La danse & rationalité
La sensibilité & l’action structurée
Un peu de pragmatisme & beaucoup de poésie
Ce que je souhaite transmettre :
Que chaque personne qui le souhaite puisse être la plus haute version d’elle-même, avec poésie & pragmatisme.
Ma sensibilité en quelques images
Je vous propose à travers cette vidéo que j’ai réalisée, un voyage méditatif accompagné d’un message d’Amour, pour toute personne prête à le recevoir.
Bon voyage
Diplômes & Certifications
Formée à la haute sensibilité par l’Observatoire de la sensibilité
Coach professionnel certifié RNCP
Maitre Reiki
Reiki Usui - Niveau IIIPhoto-thérapeute
(Elodie Sueur-Monsenert)
Certificat d’Aptitude à la Profession d’avocat
Master 2 - Droit Fiscal
Master 2 - Droit de la concurrence
Licence - Droit public des affaires
“Ce monde des apparences se présente comme une perpétuelle tentation d’oublier l’essentiel.”
— ARNAUD DESJARDINS