Au-delà de la binarité, de nos choix.
Raison ou tort.
Bon ou mauvais.
Réussite ou échec.
Sécurité ou liberté.
Indépendant ou salarié.
Pendant longtemps & sans en avoir conscience, j’ai vu les choses par opposition :
c’était “ça” ou “ça”.
Même si dans mon approche philosophique de la Vie j’avais - et ai toujours - le goût des nuances, elles étaient peu palpables dans les choix concrets du quotidien.
A cette danse (statique) avec la binarité, se joint souvent sa cousine germaine, la linéarité :
si je fais “ça”, il se passera “ça”.
Quelle audace, quand on y pense. Ce “il” qui croit pouvoir contrôler les choses.
Si cette période m’a bien appris quelque chose, c’est cela : je n’ai d’impact que sur mon intention & mes actions. Je laisse ensuite le résultat prendre forme par lui-même.
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En creusant, j’ai réalisé que j’avais en réalité très peur de me tromper.
La binarité donnait un vernis à cette peur, pour m’éviter de m’y confronter.
Si l’on pense qu’un choix est “noir ou blanc” & que l’on a peur de se tromper, que se passe-t-il?
Et bien, très souvent, on ne fait rien.
Par peur peut-être de ne pas se tromper en choisissant, on se trompe à coup sûr en ne faisant rien. (je parle bien sur de choses récurrentes, il n’est pas interdit de prendre le temps de choisir). Ce qui met, bien-sur, de l’eau au moulin de la binarité : puisque je ne fais rien, il ne se passe rien.
Or, la stagnation (accompagnée de rumination) bloque certaines énergies créatrices qui pourraient être mises au profit de nos choix.
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Grâce à un profond travail sur moi & à l’entrepreneuriat (qui est l’inverse de la binarité) je me suis peu à peu donné le droit à l’erreur, aux nuances pour remplacer :
ou par et
il faut par je souhaiterais
je dois par ai-je envie ?
Peu à peu, mon GPS intérieur devient ce qui me semble juste pour moi, sur le moment.
En réalité, peu de nos choix, peut-être 10% d’entre eux, sont réellement irrémédiables.
Pour les 90% autres choix, ce ne sont que des expériences.
Voici ce que je fais lorsque j’ai peur de me tromper :
je rassure mon mental en lui disant que ce choix n’est pas définitif & que j’ai toujours le choix de changer d’avis
j’apaise mon coeur car je sens que c’est juste, ou du moins, le plus juste pour moi
(précision : un choix juste n’est pas forcément facile)
je calme mon esprit en me disant que la Vie mettra sur mon chemin de ce qui est fait pour moi, peu importe
Un choix que l’on juge comme “mauvais” (par exemple, quitter une relation) peut nous rapprocher de notre être profond car il est juste pour nous.
Tout est question de perception.s, et ce n’est pas toujours évident - notamment si on a grandi avec une certaine posture de victime.
Dernier point important : quand on envisage un scenario “catasptrophe”, on imagine uniquement le négatif, très rarement les points positifs. Or, dans la “vraie vie”, ils existent!
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J’ai de nombreuses clientes qui restent bloquées dans des schémas, par peur de se tromper en choisissant, souvent en étant lié avec une pression de bien faire. Mais il ne faut pas oublier que rien faire est également un choix.
En complément, ce qui m’aide & peut certainement vous aider également est de nourrir la confiance en la Vie. Avec la conviction que ce qui m’est (vous est) destiné sera toujours là pour moi (vous), peu importe le(s) chemin(s).
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Dans mes accompagnements, le point sur les croyances limitantes est toujours abordé. Si vous souhaitez en savoir plus :